GÉNÉRALITÉS SUR L’ORGANISATION DES VÉGÉTAUX
1/ Le premier caractère des végétaux est leur faculté de synthèse.
Le premier caractère des végétaux est leur faculté de synthèse.
Les animaux doivent manger d’autres animaux ou des végétaux, les plantes utilisent les sels minéraux du sol et le carbone de l’air, ce sont des autotrophes, capables de fabriquer des glucides grâce à l’énergie solaire, au dioxyde de carbone de l’atmosphère ou de l’eau épuisée dans le sol.
Les végétaux sont le support de toute vie animal, sans les plantes, les animaux ne pourraient vivre puisqu’ils sont incapables de fabriquer tout ou partie de leurs constituants.
Cette synthèse se traduit, au niveau cellulaire, par la présence d’organites appelés plastes et dont est toujours dépourvue la cellule animale.
La captation de l’énergie solaire (photosynthèse), est rendue possible par la présence de pigments assimilateurs, dont les chlorophylles.
La couleur verte des plantes leur est due.
Un autre trait des végétaux est la présence autour de chaque cellule d’une paroi rigide de nature glucide.
On rencontre chez les algues des polymères du mannose et du xylose, c’est la cellulose qui est le constituant de la paroi.
Cette enveloppe rigide de cellulose empêche la cellule végétale de se déformer et de se mouvoir.
La plante devient prisonnière de son milieu, de son habitat ce qui oblige son organisme à une plus grande souplesse.
Il n’existe pas de cellules végétale mobile analogue aux lymphocytes des vertébrés et lors de la formation de l’embryon, on n’observe aucun des déplacements ou mouvements cellulaires caractéristiques de l’embryogenèse animales.
2/ Les végétaux sont des organismes peu différenciés
On distinguera des racines, organes cylindriques, des tiges, des feuilles, des fleurs… mais aucun appareil nerveux, respiratoire.
Sur certaines espèces ont distinguera un appareil conducteur de sève.
La plasticité des végétaux est due à des nouveaux éléments dont les types sont limités (racines, tiges, feuilles, fleurs).
La faculté de régénération est chez les végétaux un simple fragment de tige, voire les feuilles ou des racines est capable de redonner un nouvel individu.
La multiplication végétative est particulièrement répandue chez les végétaux.
Les recherches sur les cultures de cellules isolées ont montré la totipotence de la cellule végétale qui est capable de régénérer une plante entière. Cette totipotence cellulaire s’accompagne d’une possibilité de multiplication indéfinie : grâce à ce mécanisme, les végétaux assurent leurs rôles de reproducteurs. La multiplication indéfinie est le cas aussi des méristèmes. Les végétaux ont une croissance indéfinie. Cette totipotence cellulaire explique qu’il n’y ait pas de séparation des cellules sexuelles, à la différence des animaux où l’on distingue un soma et un germen.