- BOTANISTE JEAN-MARC GIL TOUT SUR LA BOTANIQUE
- LA BOTANIQUE
- CLASSIFICATION DES VÉGÉTAUX
- NOMENCLATURE DES FAMILLES
- ARECACEAE
ARECACEAE
Arecaceae
Les palmiers, palmacées, Palmae, ou arécacées, Arecaceae, – les deux noms sont reconnus – forment une famille de plantes monocotylédones. Facilement reconnaissables à leur tige non ramifiée, le stipe, surmonté d'un houppier de feuilles pennées ou palmées, les palmiers symbolisent les déserts chauds, les côtes et les paysages tropicaux.
Arecaceae
Différents palmiers.
Arecaceae
Description
C'est une famille de plantes généralement arborescentes connues sous le nom de palmiers, à « bois » atypique n'ayant pas de cambium pour assurer une croissance en largeur typique d'un tronc, parfois à l'aspect de lianes ou d'arbustes. Elle est répandue dans toute la zone intertropicale. Seules deux espèces (Phoenix theophrasti, le dattier de Crète et le palmier nain, Chamaerops humilis) sont spontanées en Europe.
Le palmier n'a pas de tronc mais un stipe, tige remplie de moelle ou de fibres, et n'a pas non plus de branches mais des palmes, qui selon les espèces peuvent avoir la forme d'un éventail (feuilles palmées), d'une plume (feuilles pennées) ou d'une structure intermédiaire entre ces deux formes (feuilles costapalmées).
L'inflorescence est déterminée (ou cymeuse, c'est-à-dire avec un axe principal terminé par une fleur), paraissant souvent composée-spiciforme1. Les fleurs sont hermaphrodites ou unisexuées, généralement sessiles et à périanthe décomposé en 3 sépales, généralement 3 pétales, 3 ou 6 étamines (ou plus), 3 carpelles parfois jusqu'à 10, un ovule dans chaque loge. Le fruit est une drupe, souvent fibreuse ou rarement une baie.
Plante à la fois primitive (ancienne) et très évoluée (complexe), elle peut s'adapter à des conditions climatiques diversifiées (de la forêt équatoriale au désert aride). Sensibles au gel, les palmiers ne dépassent pas la latitude de 50° Nord ou Sud et préfèrent les nombreuses contrées tropicales. Ils sont le plus souvent à leur aise sous un climat méditerranéen.
Histoire évolutive
Les palmiers occupent une place à part dans le monde végétal, parce qu'ils comptent parmi les plus anciennes espèces de plantes depuis 80 millions d'années. La datation des plus anciens fossiles de palmiers les donne du début du Crétacé, il y a environ 120 millions d'années. De nombreux fossiles de palmiers ont été découverts en Europe sur des terrains datant de l'Oligocène (38 millions d'années) au Miocène (6 millions d'années). Ils témoignent d'une ancienne période de climat tropical.
Coupe d'un stipe de palmier montrant l'absence des anneaux de croissance typiques des arbres.
Classification
La famille des arécacées comprend (selon Watson & Dallwitz) plus de 2 500 espèces réparties en plus de 200 genres, dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes, de l'Afrique aux Amériques et à l'Asie :
Article détaillé : Liste alphabétique des Arecacées.
Conformément aux règles de la nomenclature scientifique, le nom de la famille découle de celui du genre le plus représentatif (dans le cas d'espèce, il s'agit du genre Areca, qui comprend notamment Areca catechu L., l'aréquier ou palmier à bétel).
D'un point de vue botanique, les palmiers sont des monocotylédones et ne sont donc pas des arbres, mais des « herbes géantes » : ils ne possèdent pas de vrai bois au sens botanique, l'épaississement du stipe résultant de l'addition répétée de faisceaux appelée « croissance secondaire diffuse », processus différent de celui à l'origine de la formation du bois des dicotylédones et des gymnospermes.
Cela n'empêche pas les Ceroxylon des Andes de posséder les plus hauts stipes du monde (40 à 60 m). Quant au cocotier du Chili, il présente un stipe de plus d'1 m de diamètre.
La classification phylogénétique APG II (2003) et la classification phylogénétique APG III (2009) rattachent cette famille à l'ordre des Arécales inclus dans le grand groupe des Commélinidées.
Le Angiosperm Phylogeny Website (20 avril 2007)3 distingue 5 sous-familles :
Les genres les plus connus pour cette famille sont les suivants : Areca, Bismarckia, Borassus, Brahea, Butia, Calamus, Cocos, Copernicia, Corypha, Elaeis, Euterpe, Hyphaene, Jubaea, Latania, Mauritia, Metroxylon, Phoenix, Raphia, Roystonea, Sabal, Salacca, Syagrus, Trachycarpus, Washingtonia.
Liste des genres
- genre Acanthophoenix
- genre Acoelorraphe
- genre Acrocomia
- genre Actinokentia
- genre Actinorhytis
- genre Adonidia
- genre Aiphanes
- genre Allagoptera
- genre Ammandra
- genre Aphandra
- genre Archontophoenix
- genre Areca
- genre Arenga
- genre Asterogyne
- genre Astrocaryum
- genre Attalea
- genre Bactris
- genre Balaka
- genre Barcella
- genre Basselinia
- genre Beccariophoenix
- genre Bentinckia
- genre Bismarckia
- genre Borassodendron
- genre Borassus
- genre Brahea
- genre Brassiophoenix
- genre Burretiokentia
- genre Butia
- genre Calamus
- genre Calyptrocalyx
- genre Calyptrogyne
- genre Calyptronoma
- genre Carpentaria
- genre Carpoxylon
- genre Caryota
- genre Ceratolobus
- genre Ceroxylon
- genre Chamaedorea
- genre Chamaerops
- genre Chambeyronia
- genre Chelyocarpus
- genre Chuniophoenix
- genre Clinosperma
- genre Clinostigma
- genre Coccothrinax
- genre Cocos
- genre Colpothrinax
- genre Copernicia
- genre Corypha
- genre Cryosophila
- genre Cyphokentia
- genre Cyphophoenix
- genre Cyphosperma
- genre Cyrtostachys
- genre Daemonorops
- genre Deckenia
- genre Desmoncus
- genre Dictyocaryum
- genre Dictyosperma
- genre Dransfieldia
- genre Drymophloeus
- genre Dypsis
- genre Elaeis
- genre Eleiodoxa
- genre Eremospatha
- genre Eugeissona
- genre Euterpe
- genre Gaussia
- genre Geonoma
- genre Guihaia
- genre Hedyscepe
- genre Hemithrinax
- genre Heterospathe
- genre Howea
- genre Hydriastele
- genre Hyophorbe
- genre Hyospathe
- genre Hyphaene
- genre Iguanura
- genre Iriartea
- genre Iriartella
- genre Itaya
- genre Johannesteijsmannia
- genre Juania
- genre Jubaea
- genre Jubaeopsis
- genre Kentiopsis
- genre Kerriodoxa
- genre Korthalsia
- genre Laccospadix
- genre Laccosperma
- genre Latania
- genre Lemurophoenix
- genre Leopoldinia
- genre Lepidocaryum
- genre Lepidorrhachis
- genre Leucothrinax
- genre Licuala
- genre Linospadix
- genre Livistona
- genre Lodoicea
- genre Loxococcus
- genre Lytocaryum
- genre Manicaria
- genre Marojejya
- genre Masoala
- genre Mauritia
- genre Mauritiella
- genre Maxburretia
- genre Medemia
- genre Metroxylon
- genre Myrialepis
- genre Nannorrhops
- genre Nenga
- genre Neonicholsonia
- genre Neoveitchia
- genre Nephrosperma
- genre Normanbya
- genre Nypa
- genre Oenocarpus
- genre Oncocalamus
- genre Oncosperma
- genre Orania
- genre Oraniopsis
- genre Parajubaea
- genre Pelagodoxa
- genre Phoenicophorium
- genre Phoenix
- genre Pholidocarpus
- genre Pholidostachys
- genre Physokentia
- genre Phytelephas
- genre Pigafetta
- genre Pinanga
- genre Plectocomia
- genre Plectocomiopsis
- genre Podococcus
- genre Pogonotium
- genre Ponapea
- genre Prestoea
- genre Pritchardia
Sous-famille Arecoideae
- tribu Areceae
- sous-tribu Archontophoenicinae
- genre Actinokentia
- genre Actinorhytis
- genre Archontophoenix
- genre Chambeyronia
- genre Kentiopsis
- sous-tribu Arecinae
- sous-tribu Basseliniinae
- genre Alloschmidia
- genre Basselinia
- genre Burretiokentia
- genre Campecarpus
- genre Cyphophoenix
- genre Cyphosperma
- genre Physokentia
- genre Veillonia
- sous-tribu Carpoxylinae
- genre Carpoxylon
- genre Neoveitchia
- genre Satakentia
- sous-tribu Clinospermatinae
- genre Brongniartikentia
- genre Clinosperma
- genre Cyphokentia
- genre Lavoixia
- genre Moratia
- sous-tribu Dypsidinae
- genre Dypsis
- genre Lemurophoenix
- genre Marojejya
- genre Masoala
- sous-tribu Linospadicinae
- genre Calyptrocalyx
- genre Howea
- genre Laccospadix
- genre Linospadix
- sous-tribu Oncospermatinae
- genre Acanthophoenix
- genre Deckenia
- genre Oncosperma
- genre Tectiphiala
- sous-tribu Ptychospermatinae
- genre Adonidia
- genre Balaka
- genre Brassiophoenix
- genre Carpentaria
- genre Drymophloeus
- genre Normanbya
- genre Ponapea
- genre Ptychococcus
- genre Ptychosperma
- genre Solfia
- genre Veitchia
- genre Wodyetia
- sous-tribu Rhopalostylidinae
- genre Hedyscepe
- genre Rhopalostylis
- sous-tribu Verschaffeltiinae
- genre Nephrosperma
- genre Phoenicophorium
- genre Roscheria
- genre Verschaffeltia
- Areceae incertae sedis
- genre Bentinckia
- genre Clinostigma
- genre Cyrtostachys
- genre Dictyosperma
- genre Dransfieldia
- genre Heterospathe
- genre Hydriastele
- genre Iguanura
- genre Lepidorrhachis
- genre Loxococcus
- genre Rhopaloblaste
- sous-tribu Archontophoenicinae
- tribu Chamaedoreae
- genre Chamaedorea
- genre Gaussia
- genre Hyophorbe
- genre Synechanthus
- genre Wendlandiella
- tribu Cocoseae
- sous-tribu Attaleinae
- genre Allagoptera
- genre Attalea
- genre Beccariophoenix
- genre Butia
- genre Cocos
- genre Jubaea
- genre Jubaeopsis
- genre Lytocaryum
- genre Orbignya
- genre Parajubaea
- genre Polyandrococos
- genre Syagrus
- genre Voanioala
- sous-tribu Bactridinae
- genre Acrocomia
- genre Aiphanes
- genre Astrocaryum
- genre Bactris
- genre Desmoncus
- genre Gastrococos
- sous-tribu Elaeidinae
- sous-tribu Attaleinae
- tribu Euterpeae
- genre Euterpe
- genre Hyospathe
- genre Neonicholsonia
- genre Oenocarpus
- genre Prestoea
- tribu Geonomateae
- genre Asterogyne
- genre Calyptrogyne
- genre Calyptronoma
- genre Geonoma
- genre Pholidostachys
- genre Welfia
- tribu Iriarteeae
- genre Dictyocaryum
- genre Iriartea
- genre Iriartella
- genre Socratea
- genre Wettinia
- tribu Leopoldinieae
- genre Leopoldinia
- tribu Manicarieae
- genre Manicaria
- tribu Oranieae
- genre Orania
- tribu Pelagodoxeae
- genre Pelagodoxa
- genre Sommieria
- tribu Podococceae
- genre Podococcus
- tribu Reinhardtieae
- genre Reinhardtia
- tribu Roystoneeae
- genre Roystonea
- tribu Sclerospermeae
- genre Sclerosperma
Sous-famille Calamoideae
- tribu Calameae
- sous-tribu Calaminae
- genre Calamus (plante)
- genre Calospatha
- genre Ceratolobus
- genre Daemonorops
- genre Pogonotium
- genre Retispatha
- sous-tribu Korthalsiinae
- genre Korthalsia
- sous-tribu Metroxylinae
- genre Metroxylon
- sous-tribu Pigafettinae
- genre Pigafetta
- sous-tribu Plectocomiinae
- genre Myrialepis
- genre Plectocomia
- genre Plectocomiopsis
- sous-tribu Salaccinae
- sous-tribu Calaminae
- tribu Eugeissoneae
- sous-tribu Eugeissoninae
- genre Eugeissona
- sous-tribu Eugeissoninae
- tribu Lepidocaryeae
- sous-tribu Ancistrophyllinae
- genre Eremospatha
- genre Laccosperma
- genre Oncocalamus
- sous-tribu Mauritiinae
- genre Lepidocaryum
- genre Mauritia
- genre Mauritiella
- sous-tribu Raphiinae
- genre Raphia
- sous-tribu Ancistrophyllinae
Sous-famille Ceroxyloideae
- tribu Ceroxyleae
- genre Ceroxylon
- genre Juania
- genre Oraniopsis
- genre Ravenea
- tribu Cyclospatheae
- genre Pseudophoenix
- tribu Phytelepheae
- genre Ammandra
- genre Aphandra
- genre Phytelephas
Sous-famille Coryphoideae
- tribu Borasseae
- sous-tribu Hyphaeninae
- genre Bismarckia
- genre Hyphaene
- genre Medemia
- genre Satranala
- sous-tribu Lataniinae
- genre Borassodendron
- genre Borassus
- genre Latania
- genre Lodoicea
- sous-tribu Hyphaeninae
- tribu Caryoteae
- tribu Chuniophoeniceae
- genre Chuniophoenix
- genre Kerriodoxa
- genre Nannorrhops
- genre Tahina
- tribu Corypheae
- genre Corypha
- tribu Cryosophileae
- genre Chelyocarpus
- genre Coccothrinax
- genre Cryosophila
- genre Hemithrinax
- genre Itaya
- genre Schippia
- genre Thrinax
- genre Trithrinax
- genre Zombia
- tribu Livistoneae
- sous-tribu Livistoninae
- genre Johannesteijsmannia
- genre Licuala
- genre Livistona
- genre Pholidocarpus
- genre Pritchardiopsis
- sous-tribu Rhapidineae
- genre Chamaerops
- genre Guihaia
- genre Maxburretia
- genre Rhapidophyllum
- genre Rhapis
- genre Trachycarpus
- Livistoneae incertae sedis
- genre Acoelorraphe
- genre Brahea
- genre Colpothrinax
- genre Copernicia
- genre Pritchardia
- genre Serenoa
- genre Washingtonia
- sous-tribu Livistoninae
- tribu Phoeniceae
- genre Phoenix
- tribu Sabaleae
- genre Sabal
Sous-famille Nypoideae
- genre Nypa
- genre Acoelorraphe
- genre Acrocomia
- genre Acromia
- genre Aiphanes
- genre Allogoptera
- genre Archontophoenix
- genre Areca
- genre Arecastrum
- genre Arenga
- genre Attalea
- genre Bactris
- genre Borassus
- genre Calamus (plante)
- genre Calyptronoma
- genre Caryota
- genre Ceroxylon
- genre Chamaedorea
- genre Chamaerops
- genre Chrysalidocarpus
- genre Coccothrinax
- genre Cocos
- genre Copernicia
- genre Dypsis
- genre Elaeis
- genre Eremospatha
- genre Eugeissona
- genre Euterpe
- genre Gaussia
- genre Gaussia
- genre Howea
- genre Hyphaene
- genre Inodes
- genre Jubaea
- genre Leopoldinia
- genre Livistona
- genre Lodoicea
- genre Mauritia
- genre Metroxylon
- genre Nypa
- genre Orbignya
- genre Phoenix
- genre Phytelephas
- genre Pinanga
- genre Prestoea
- genre Pritchardia
- genre Pseudophoenix
- genre Ptychosperma
- genre Raphia
- genre Rhapidophyllum
- genre Roystonea
- genre Sabal
- genre Salacca
- genre Serenoa
- genre Syagrus
- genre Thrinax
- genre Washingtonia
Écologie
Les palmiers, largement répandus dans les régions intertropicales, font partie intégrante de l'écosystème tropical. Un grand nombre d'espèces poussent dans les forêts pluvieuses tropicales, au niveau de la canopée et dans la strate arborescente inférieure. Les palmiers poussent également dans des endroits durablement humides, comme les marais, à proximité des mangroves et sur les rives des fleuves. Ils prospèrent également dans les zones au climat subtropical humide ou méditerranéen, semi-arides et arides de plaines. Dans la cordillère des Andes on les rencontre encore à 4 000 mètres d'altitude. On les trouve aussi dans les oasis, notamment au Sahara.
Parasites et maladies
Entre autres, deux insectes ravageurs de palmiers :
- Rhynchophorus ferrugineus - Le charançon rouge des palmiers (CRP)
- Paysandisia archon - Le papillon ravageur du palmier
Le papillon de nuit (hétérocère) suivant se nourrit de palmier :
-
- écaille cramoisie, Phragmatobia fuliginosa (Arctiidae).
Les palmiers et l'homme
Toutes les civilisations de la Méditerranée les ont vénérés . Ils symbolisent l'arbre de vie, la fécondité et le succès.
Économie
Les palmiers sont des plantes parmi les plus utiles dans l'économie agricole des pays des zones tropicales où ils ne sont dépassés en importance que par les graminées. Toutes les parties de la plante sont employées de manière très variée. Les fruits, noix de coco ou dattes, font partie depuis des millénaires des aliments de base des populations vivant sous les tropiques. Avec le « bois » des stipes, on fabrique des planchers et des murs, et avec les feuilles on réalise la couverture des maisons.
Les représentants les plus importants de cette famille sur le plan économique sont les suivants :
- le cocotier cultivé, genre Cocos
- les palmiers à huile, genres Elaeis et Orbignya
- le palmier-dattier, genre Phoenix
- le palmier à raphia, genre Raphia
- le palmier à bétel, genre Areca
- le palmier à cire, genre Copernicia
- le palmier à ivoire, genre Phytelephas
- le palmier à rotin, genre Calamus
- les palmiers à sucre, genre Caryota et Arenga
Utilisations des palmiers
- usage alimentaire : dattes, noix de coco, sucre, vin de palme, coprah, sagou (fécule), chou palmiste (cœur de palmier), huile de palme, chenilles
- usage thérapeutique : noix d'arec, sang-dragon
- usage industriel : cire de palmier, fibres textiles (raphia, rônier, crin végétal), rotin pour vannerie, ivoire végétal
- usage ornemental : parcs et jardins, avenues, plantes d'appartement (kentia)
- usage médical : par exemple, les baies de Serenoa utilisés (industriellement) pour lutter contre l'adénome prostatique
- construction : dans de nombreux pays (Polynésie, Panama, Thaïlande, Philippines, Nouvelle-Guinée, Indonésie, Amazonie), les palmiers servent de matériau de construction. Tout d'abord, on se sert des stipes des palmiers pour établir la structure principale de la construction (charpente, poutre). Ensuite, pour réaliser la toiture, on se sert des feuilles qui ont la propriété de former une excellente couche étanche. Les cloisons intérieures quant à elles sont réalisées à partir de folioles tressées. Dans la péninsule Arabique on utilise les frondes de palmier (arish) pour construire des maisons peu onéreuses mais éphémères. L'architecture contemporaine commence à remettre à l'honneur cette technique traditionnelle.
Date de dernière mise à jour : 09/04/2024
Ajouter un commentaire