Les centres nationaux d’études techniques et de recherches technologiques pour l’agriculture, les forêts et l'équipement rural (CERAFER) ont été créés en 1971 ; ils pilotaient des études dans des domaines très variés, notamment l’agriculture de montagne, le suivi des innovations techniques, ou les problèmes liés à l’utilisation ou la maîtrise de l'eau. La dénomination change pour Centre technique du génie rural des eaux et des forêts (CTGREF) dès 1973.
Pour une meilleure lisibilité, en 2, il est devenu Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture.
Le 6 février 2018, les présidents d'IRSTEA et de l'INRA sont chargés par les ministres de l'agriculture et de la recherche de rapprocher leurs deux instituts en un seul établissement, à l'horizon 2020.
Pour le budget 2018, IRSTEA est inscrit aux programmes 142 " Enseignement supérieur et recherche agricoles" et 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires ». Le budget 2016 était de 109,5 millions d'euros, dont 24% de ressources propres.
Présentation générale de l'institut
L'institut a accompagné les évolutions des besoins de ses partenaires publics, territoriaux et industriels : ses recherches ont progressivement pris en compte les nouveaux enjeux environnementaux qui se posaient à l'agriculture, aux écosystèmes, aux territoires. Ainsi ses thèmes de recherche sont en 2014 centrés sur les ressources en eau de surface, les systèmes écologiques aquatiques et terrestres, les espaces à dominante rurale, les technologies pour l’eau, les agrosystèmes et la sûreté des aliments. Il est labellisé Institut Carnot depuis 2006 sur l'ensemble de son périmètre. C'est le seul EPST dans ce cas.
Pour cela, l'institut a également beaucoup développé :
ses recherches dans le domaine des eaux de surface : il est devenu l'organisme de recherche français de référence dans le domaine des eaux continentales de surface ;
un modèle de recherche finalisée, à forte composante technologique et méthodologique, fondée sur une démarche de co-construction des questionnements scientifiques avec l'ensemble des acteurs concernés par ses sujets de recherche : pouvoirs publics, collectivités territoriales, entreprises.
la production de connaissances nouvelles et d’innovations techniques utilisées par les gestionnaires, les décideurs et les entreprises pour répondre à des questions concrètes de société dans les domaines de la gestion des ressources, de l’aménagement et de l’utilisation de l’espace.
L'institut possède depuis 2015 un comité d'éthique (commun avecIfsttar), dont le rôle est consultatif, chargé de sensibiliser les agents afin que les questions relatives aux études et recherches menées soient éventuellement posées. De plus un référent scientifique assiste le président de l’institut et le représente au niveau national. Il veille au respect et à la promotion de l’intégrité scientifique dans l’établissement.