AUTOTROPHE
Se dit des plantes vertes et de certaines bactéries qui se nourrissent par autotrophie.
Étymologie
(1905) Mot constitué des formants :
- auto-, du grec ancien α?τ?ς aütos (« soi-même, de soi-même ») et
- -trophe, du grec ancien τροφ?ς trofos (« qui se nourrit d’une certaine manière »).
Autotrophe
(Biologie) Qualifie un organisme qui, comme les bactéries, les algues et les plantes vertes, élabore sa matière organique à partir de composés inorganiques simples.
Pour être autotrophe, un organisme a besoin d’organes spécialisés. Les feuilles, par exemple, concentrent les différents organites capables de produire de la matière organique.
Un organisme autotrophe est un organisme capable de générer sa propre matière organique à partir d'éléments minéraux. Il utilise pour cela l'énergie lumineuse soit par photosynthèse, soit par chimiosynthèse chez quelques espèces.
Le processus d'autotrophie
L'autotrophie se limite aux végétaux chlorophylliens, aux cyanobactéries et à quelques bactéries. Le plus souvent, l'énergie lumineuse sert à la synthèse de glucides à partir de dioxyde de carbone et d'eau. Les cellules végétales disposent d'organites particuliers, les chloroplastes. Ceux-ci contiennent la chlorophylle et sont ainsi nécessaires aux processus d'autotrophie.
Certaines bactéries recourent quant à elles au sulfure d'hydrogène ou au dihydrogène en lieu et place de l'eau tandis que de rares espèces extrêmophiles vivant dans des sources hydrothermales tirent leur énergie de réactions chimiques de leur environnement.
Les organismes autotrophes sont considérés comme les producteurs primaires d'un réseau trophique.