INTRANT
En agriculture, on appelle « intrants » les différents produits apportés aux terres et aux cultures ; ce terme comprend :
- les engrais ;
- les amendements (éléments améliorants les propriétés physiques et chimiques du sol, tels que le sable, la tourbe, la chaux…) ;
- les produits phytosanitaires ;
- les activateurs ou retardateurs de croissance ;
- les semences (et plants) peuvent être considérées comme le premier intrant en agriculture. Mais les semences sont à la fois une production agricole et un outil de production. Elles sont généralement achetées à l'extérieur, mais certaines espèces (comme le blé) sont souvent produites à la ferme.
Dans une vision plus politique que technique, les intrants désignent tous les produits nécessaires au fonctionnement de l'exploitation agricole que celle-ci doit acheter sur le marché extérieur. Cela inclut, outre les produits cités plus haut, le matériel et les équipements, le carburant nécessaire pour les faire fonctionner, les aliments pour bétail non produits dans la ferme, les médicaments et services vétérinaires, etc.
La maîtrise des intrants au niveau d'une ferme est d'abord un enjeu économique. Leur utilisation doit tenir compte de leur efficacité, qui diminue lorsqu'on approche de l'optimum jusqu'à s'annuler, pour s'inverser au-delà d'un certain seuil , ainsi que de leur coût qui ampute la marge de l'exploitation dans un contexte de concurrence sur les marchés. Le progrès technique aide les agriculteurs à réduire les quantités de produits utilisés (meilleure connaissance des besoins des plantes, meilleure précision des moyens de pulvérisation ou d'épandage, etc. C'est également un enjeu environnemental, certaines formes d'agriculture, comme l'agriculture durable, chercheront à économiser les intrants sur tous les postes. Tandis que l'agriculture biologique certifiée commercialement, par son cahier des charges, s'interdira les intrants chimiques, mais ne prend pas en compte les intrants énergétiques, ni ceux de main-d'œuvre.