Cuticules marquée par de fines stries, d’environ 1,5 u m. Champs latéraux avec 4 incisures. Région de la lèvre légèrement décalée du corps et portant 3 anneaux. Marges latérales de la charpente céphalique s'étendant en arrière sur environ une demi-annule corporelle. Lance de 17 u m de long. Glande œsophagienne dorsale s'ouvrant dans la lumière de l'œsophage à environ 3 um de la base de la lance. Canal excréteur s'ouvrant ventralement au niveau de la jonction entre l'œsophage et l'intestin. Queue de la femelle parfois arrondie et striée autour de l'extrémité comme chez P. pratensis mais surtout plus ou moins divisé en deux lobes irréguliers. Phasmides au milieu de la queue. Les deux incisures internes du champ latéral dépassent le phasmide comme chez P. penetrans.
Ovaire unique, étiré, avec une seule rangée d'ovocytes. Spermathèque ronde. Utérus court. Sac utérin postvulvaire s'étendant vers l'arrière 1,4 à 2 fois la largeur du corps au niveau de la vulve et environ aussi long que la queue.
Le mâle ne diffère pas anatomiquement des mâles de P. penetrans.
Type d'hôte : Racines de Convallaria majalis.
Relations : l'espèce ressemble à P. penetrans plus étroitement, en taille et en forme. Il diffère de cette espèce par le fait que l'extrémité de la queue est irrégulièrement lobée et présente des incisures. Ces derniers sont moins réguliers que chez P. pratensis dont l'espèce P. convallariae est également différente en ayant une spermathèque. P. convallariae provoque des lésions dans le cortex radiculaire de Convallaria majalis; dans les attaques sévères, les lésions peuvent entraîner une pourriture grave des racines. L'espèce a également été trouvée dans un sol sableux à Wageningen et Graveland (tous deux aux Pays-Bas).