- Description du ravageur :
D. dipsaci est un endoparasite strict migrateur. Les mâles et les femelles sont vermiformes à tous les stades et les adultes mesurent 0,9 à 1,8 mm de long. Il existe une race géante en région méditerranéenne qui se distingue par sa taille supérieure.
- Les dégâts sur les cultures :
Sur betterave et carotte, l'infestation primaire débute juste après la germination et les feuilles se déforment. A l'automne, le collet devient spongieux et pulvérulent et se détache de la racine. Les jeunes plants d'oignon, de poireau, d'ail, d'échalote se renflent à la base et les feuilles se déforment (figure 1). Plus tard, les bulbes sont boursouflés et craquelés (maladie vermiculaire de l'oignon). Les plants de pois et de haricot restent courts, ont un aspect buissonnant et meurent dans une forte proportion.
Sur fraisier, les feuilles sont petites et déformées, les pétioles courts, épais et tordus. Le feuillage se dessèche et tombe.
Sur avoine, seigle, ou luzerne les feuilles se déforment, les tiges s'épaississent, le tallage est excessif (figure 2), la plante est courte et rabougrie. Une attaque précoce et massive peut entraîner la disparition des jeunes plants par taches. Sur maïs, les pieds sont raccourcis, gonflés, nécrosés. Les racines coronaires disparaissent, entraînant une verse. L'orge et le blé sont rarement attaqués.
Sur pomme de terre, le plant se déforme, la tige et les tubercules se nécrosent. Les jeunes plants de tabac se dessèchent et meurent. Les plants plus âgés se couchent (verse du tabac).
En plus des dégâts directs dûs à la présence du nématode, les tissus atteints sont généralement envahis par divers micro-organismes qui provoquent leur pourrissement.
Figure 1
-
- Figure 2
- Les plantes hôtes :
Commun dans toute l'Europe, ce nématode peut s'attaquer à plus de 1 200 plantes cultivées et sauvages. Il existe une vingtaine de races biologiques indistinguables morphologiquement, mais possédant chacune sa gamme d'hôtes. Les principales cultures attaquées sont des graminées (avoine, seigle, maïs) ; des liliacées (oignon, ail, poireau, figures 1 et 2) ; les légumineuses (luzerne, haricot, pois, trèfle) ; des solanées (pomme de terre, tabac) ; des crucifères (chou, navet, moutarde) ; des moracées (chanvre, houblon), etc.
- Cycle de développement :
Doué de grandes capacités d'anabiose, ce nématode peut persister dans le sol à l'état de vie ralentie pendant 8 à 9 ans. Il hiverne à tous les stades dans les tiges, les pétioles, les bulbes des plantes cultivées ou de mauvaises herbes et se reproduit pendant toute l'année, sauf par temps froid.
Profitant de l'humidité lors des pluies ou de la rosée, les larves (figure 3) et les adultes migrent hors du sol et se déplacent à la surface des tiges et des feuilles dans la pellicule d'eau qui les recouvre. Ils pénètrent à la base des tiges ou dans les écailles des bulbes, creusent des cavités en dissociant les cellules. Ces cavités se traduisent par des lésions brun rougeâtre qui peuvent être très étendues. En fin de végétation, on retrouve dans ces lésions desséchées une substance cotonneuse constituée de millions d'individus à l'état d'anabiose (vie ralentie) qui constituent une réserve d'infection pour les cultures suivantes. Les individus se nourrissent des sucs cellulaires qu'ils aspirent avec leur stylet après avoir injecté leur salive dans les cellules. Les substances toxiques contenues dans la salive provoquent des nécroses et des déformations des tissus. Ce nématode peut également envahir les graines et être disséminé avec les semences (luzerne).
Figure 1
-
Figure 2
-
Figure 3
- Description du ravageur :
D. dipsaci est un endoparasite strict migrateur. Les mâles et les femelles sont vermiformes à tous les stades et les adultes mesurent 0,9 à 1,8 mm de long. Il existe une race géante en région méditerranéenne qui se distingue par sa taille supérieure. Le nématode des tiges et des bulbes sévit en Europe sur de nombreux végétaux. Il s’attaque à plus de 400 espèces de plantes. L’adulte, filiforme et incolore, mesure 1 mm de longueur, les stades larvaires de 0.5 à 0.9 mm et les œufs 0.1 mm en moyenne. Ce ravageur (Ditylenchus dipsaci) hiverne dans le sol. Il peut se maintenir sur certaines mauvaises herbes comme le chénopode, le pâturin, le séneçon vulgaire. Il pénètre par les stomates et se développe dans les espaces intercellulaires des parenchymes. Il se nourrit en absorbant le cytoplasme des cellules à l’aide de son stylet. Après fécondation, la femelle pond plusieurs centaines d’œufs dans les tissus. L’éclosion réalisée, les larves muent quatre fois avant d’atteindre le stade adulte. Le cycle peut être bouclé en 18 à 20 jours, pour une température de +20°C et 24°C, mais il atteint plus d’un mois à une température de +15°C. La dissémination est assurée par les boutures prises sur des pieds-mères atteints, par l’utilisation de bulbes, tubercules caïeux contaminés.
- Les dégâts sur les cultures :
Les dégâts présentent une grande diversité. Néanmoins ont peut distinguer :
- Les réductions de croissance.
- Des modifications de la coloration des feuilles et des fleurs.
- Des altérations des organes et des tissus. Ces derniers présentent un gonflement et son d’apparence spongieuse. En coupe transversale, les bulbes laissent apparaître des anneaux concentriques noirs dus à une pourriture de certaines écailles. Le limbe de quelques espèces se couvre de pustules jaunes puis brunes.
Sur betterave et carotte, l'infestation primaire débute juste après la germination et les feuilles se déforment. A l'automne, le collet devient spongieux et pulvérulent et se détache de la racine. Les jeunes plants d'oignon, de poireau, d'ail, d'échalote se renflent à la base et les feuilles se déforment (figure 1). Plus tard, les bulbes sont boursouflés et craquelés (maladie vermiculaire de l'oignon). Les plants de pois et de haricot restent courts, ont un aspect buissonnant et meurent dans une forte proportion.
Sur fraisier, les feuilles sont petites et déformées, les pétioles courts, épais et tordus. Le feuillage se dessèche et tombe.
Sur avoine, seigle, ou luzerne les feuilles se déforment, les tiges s'épaississent, le tallage est excessif (figure 2), la plante est courte et rabougrie. Une attaque précoce et massive peut entraîner la disparition des jeunes plants par taches. Sur maïs, les pieds sont raccourcis, gonflés, nécrosés. Les racines coronaires disparaissent, entraînant une verse. L'orge et le blé sont rarement attaqués.
Sur pomme de terre, le plant se déforme, la tige et les tubercules se nécrosent. Les jeunes plants de tabac se dessèchent et meurent. Les plants plus âgés se couchent (verse du tabac).
En plus des dégâts directs dûs à la présence du nématode, les tissus atteints sont généralement envahis par divers micro-organismes qui provoquent leur pourrissement.
Figure
-
- Figure 2
- Les plantes hôtes :
Commun dans toute l'Europe, ce nématode peut s'attaquer à plus de 1 200 plantes cultivées et sauvages. Il existe une vingtaine de races biologiques indistinguables morphologiquement, mais possédant chacune sa gamme d'hôtes. Les principales cultures attaquées sont des graminées (avoine, seigle, maïs) ; des liliacées (oignon, ail, poireau, figures 1 et 2) ; les légumineuses (luzerne, haricot, pois, trèfle) ; des solanées (pomme de terre, tabac) ; des crucifères (chou, navet, moutarde) ; des moracées (chanvre, houblon), etc.
- Cycle de développement :
Doué de grandes capacités d'anabiose, ce nématode peut persister dans le sol à l'état de vie ralentie pendant 8 à 9 ans. Il hiverne à tous les stades dans les tiges, les pétioles, les bulbes des plantes cultivées ou de mauvaises herbes et se reproduit pendant toute l'année, sauf par temps froid.
Profitant de l'humidité lors des pluies ou de la rosée, les larves (figure 3) et les adultes migrent hors du sol et se déplacent à la surface des tiges et des feuilles dans la pellicule d'eau qui les recouvre. Ils pénètrent à la base des tiges ou dans les écailles des bulbes, creusent des cavités en dissociant les cellules. Ces cavités se traduisent par des lésions brun rougeâtre qui peuvent être très étendues. En fin de végétation, on retrouve dans ces lésions desséchées une substance cotonneuse constituée de millions d'individus à l'état d'anabiose (vie ralentie) qui constituent une réserve d'infection pour les cultures suivantes. Les individus se nourrissent des sucs cellulaires qu'ils aspirent avec leur stylet après avoir injecté leur salive dans les cellules. Les substances toxiques contenues dans la salive provoquent des nécroses et des déformations des tissus. Ce nématode peut également envahir les graines et être disséminé avec les semences (luzerne).
Figure 1
-
Figure 2
-
Figure 3
Lutte :
- Méthodes culturales :
- observer une alternance des cultures
- Sélectionner des pieds-mères sains.
- Détruire les adventices.
- Ramasser et brûler les débris de culture.
- Méthodes physiques :
- Tremper les bulbes ou les rhizomes dans un bain d’eau chaude à +43.5°C pendant deux heures.
- Désinfecter le sol à la chaleur.
- Mettre en place, aux entrées des chapelles des serres des bacs remplis d’un liquide désinfectant (formol, eau de javel…) pour détruire les nématodes adhérent avec de la terre aux chaussures.
- Lutte chimique
- Désinfecter le sol à l’aide de nématicides (Dazomet, Dibromoéthane, Dichloropène)
- Pulvériser sur les pieds-mères des bouillies à base de Parathion-méthyl, Vamidothion, ou Déméton-métyl.
- Incorporer au sol de l’Aldicarbe ou de l’Oxamyl.